iCHSTM 2013 Programme • Version 5.3.6, 27 July 2013 • ONLINE (includes late changes)
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S026. Pratiques et théories dans le champ de la santé mentale: quel(s) rapport(s)?
Mon 22 July, 14:10–17:40 ▪ Uni Place 3.205
Symposium organisers:
Camille Jaccard | Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, France
Stéphanie Pache | Université de Lausanne, Switzerland
S026-A
Mon 22 July, 14:10–15:40Uni Place 3.205
Chair: Camille Jaccard | Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, France
Stéphanie Pache | Université de Lausanne, Switzerland
Francesca Arena | Université d’Aix-Marseille, France
Emmanuel Delille | Institut für Geschichte der Medizin, Berlin, Germany
Commentary: Cécile Aubert | IUHMSP-Université de Lausanne, Switzerland
S026-B
Mon 22 July, 16:10–17:40Uni Place 3.205
Chair: Stéphanie Pache | Université de Lausanne, Switzerland
Emilie Bovet | Université de Lausanne, Switzerland
Smaïl Bouaziz | Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques, France
Elisabetta Basso | Technische Universität Berlin, Germany
Commentary: Vincent Pidoux | Université de Lausanne, Switzerland
Symposium abstract

Ce symposium se propose de questionner les “ savoirs à l’œuvre “ (knowledge at work) dans le champ de la santé mentale et dans les disciplines s’y rapportant (psychiatrie, psychologie, neurologie, psychanalyse, psychothérapie ou autre approche thérapeutique en santé mentale…) Il s’agira de discuter les liens et les frontières entre les théories et les pratiques dans un contexte où les définitions de ces termes font particulièrement question, aussi bien pour les actrices eurs de ce domaine que pour les chercheuses eurs.

En effet, selon les contextes et les époques, les modèles théoriques auxquels se rattachent les pratiques thérapeutiques dans le champ de la santé mentale ne se revendiquent pas nécessairement d’une légitimité scientifique, même à notre époque où la science semble dominer la médecine et les soins. D’autre part de nombreuses connaissances scientifiques n’ont pas été “ traduites “ en pratiques. Réciproquement le fait de se référer à des connaissances scientifiques produites en dehors de la clinique n’est pas une condition sine qua non de la pratique thérapeutique et procède souvent de médiations qu’il serait riche d’analyser. A cet égard, l’étude des parcours biographiques et professionnels des actrices et acteurs de la santé mentale, notamment, pourra s’avérer fructueuse pour penser les modalités de ces échanges et de ces transferts.

En ce qui concerne l’historiographie de cette problématique, il pourra être intéressant de reconsidérer les concepts des études socio-historiques des sciences dans ce domaine. La question posée par la notion de clinique, par exemple, et la conceptualisation qu’en propose Foucault, fréquemment cité dans ces études, mériteraient notre attention. En outre, l’articulation des questions posées par la production théorique et scientifique avec celles des enjeux sociaux et politiques des pratiques thérapeutiques sera l’occasion de réfléchir aux modalités de production des normes définissant le normal et de pathologique, en croisant l’analyse de leur production scientifique et celle de leur rôle dans les institutions sociales. A cet égard les travaux portant sur une analyse de leurs usages en contextes variés, notamment tels que ces termes sont utilisés en santé mentale et tels qu’ils apparaissent dans l’épistémologie, sont également bienvenus.

Location: University Place 3.205
Part of: University Place