iCHSTM 2013 Programme • Version 5.3.6, 27 July 2013 • ONLINE (includes late changes)
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What has natural history done for physics? The case of electricity in eighteenth-century France
Qu'a fait l'histoire naturelle pour la physique? Le cas de l'électricité en France au dix-huitième siècle
Michael Bycroft twitter | University of Cambridge, United Kingdom

Little is known about the contribution of natural history to the emergence of experimental physics after c.1700. A good place to look for connections between the two disciplines is France in the first three-quarters of the eighteenth century, when Frenchmen played key roles in the definition and dissemination of both natural history and experimental physics. This talk surveys the role of natural history--understood as the collection, description and classification of plants, animals and minerals--in the growth of the most visible branch of experimental physics at the time, electricity. One role for natural history in this domain was to throw up curious phenomena (such as the electric fish) that were then subjected to the rigour of experimental analysis. But natural history was also a *source* of experimental rigour. This is clearest in the work of Charles Dufay, whose systematic style of experimentation owed much to his immersion in the culture of curiosity of early eighteenth-century Paris. Dufay used a wide range of carefully chosen minerals to show the generality of the electric virtue, examine its laws, and amplify its effects. Four of Dufay's notable successors--Jean-Antoine Nollet, Jacques-Mathurin Brisson, Louis-Guillaume le Monnier, and Etienne-Francois Dutour--carried out research in natural history before turning to electricity, and their experimental physics bears the stamp of their naturalist training. This survey draws attention to a person (René Réaumur), an institution (the Jardin des Plantes), and a discipline (mineralogy) that deserve greater prominence in histories of French experimental physics.

On ne sait pas grand-chose sur la contribution de l'histoire naturelle au développement de la physique expérimentale après 1700. On peut commencer par chercher des connexions entre les deux disciplines en France lors des premiers trois-quarts du dix-huitième siècle. Pendant cette période des Français comme Georges Buffon et Jean-Antoine Nollet jouèrent un rôle important dans la définition et la dissémination de l'histoire naturelle et de la physique expérimentale. J'examine ici le rôle de l'histoire naturelle--en termes de collecte, de description et de classification des plantes, des animaux et des minéraux--dans le développment de la partie la plus visible de la physique expérimentale, à savoir l'électricité. Ce rôle est clair dans le cas de Charles Dufay, dont les recherches méthodiques sont dûes en grande partie à son intérêt pour la collecte de minéraux, goût qu'il partagea avec ses collègues Argenville et Buffon. Dufay utilisa un large éventail de minéraux soigneusement choisis pour montrer l'universalité de la vertu électrique, pour étudier ses lois, et pour amplifier ses effets. Quatre des successeurs les plus importants de Dufay--Nollet, Jacques-Mathurin Brisson, Louis-Guillaume le Monnier, et Etienne-Francois Dutour de Salvert--étudièrent l'histoire naturelle avant de se pencher sur l'électricité, et leurs recherches physiques portent la marque de leur formation. Cette esquisse attire l'attention sur un savant (René Réaumur), une institution (le Jardin des Plantes à Paris), et une discipline (la minéralogie) qui mérite qu'une plus grande place lui soit accordée dans l'historiographie de la physique expérimentale en France.